Un petit village du centre de la France, cerné de champs, barricadé par des murs de forêts et quelques fermes isolées, qui abrite une usine : un abattoir de poulets où travaille la quasi-totalité des habitants.
Presque tous, sauf Romain, le marginal, l’homme à tout faire, affligé d’un bec de lièvre qui lui vaut le surnom « Lapin ». Romain, aussi habile dans les arbres où il aime bâtir des cabanes que les pieds dans la rivière où il pêche, loin du monde, loin du village qui l’a toujours tenu à l’écart et exerce contre lui une sourde violence.
Depuis sa plus tendre enfance, le géant blond, est épris de Solène, l’actuelle maire de la bourgade. Alors quand cette dernière disparaît, mêlée malgré elle à une sombre histoire d’enfouissement illégal de déchets, c’est le soleil de Romain qui s’éteint brutalement.
Reste la vengeance…

Mon commentaire :

« La Proie et la Meute » de Simon François est un roman très noir, ancré dans .

J’ai été particulièrement marqué par Lapin, dont la personnalité complexe et le mode de vie marginal m’ont profondément touché. Son parcours, marqué par , est rendu avec une authenticité rare. Antoine, lui, incarne une douleur silencieuse, celle d’, qui le hante et le détruit. Quant à Solène, la maire du village, son humanité et sa détermination en font un personnage attachant.

L’écriture de Simon François est visuelle, immersive, à la limite du cinématographique. On se surprend à respirer l’odeur des forêts, à frissonner dans le froid des nuits, à grimper dans les arbres aux côtés de Lapin. Le roman est .

Les thèmes abordés sont multiples et percutants : l’écologie et la nature, mais aussi  , le handicap, ou encore

La fin m’a laissé sans voix. Comme l’écrit si justement Libération : « Un roman magnifique que l’on referme la gorge nouée. » C’est exactement cela : après la dernière page.

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