Éminente apicultrice consultante dans le Quercy, la jeune Audrey Astier parcourt le monde à la recherche de méthodes de travail différentes dans le but d’assurer la sauvegarde des abeilles.
Audrey quitte son Quercy pour la Normandie, appelée au secours par Laure, une apicultrice dont les ruches ont été brutalement décimées au beau milieu d’un conservatoire de pommes biologiques.
Trois jours après l’arrivée d’Audrey, Laure est retrouvée asphyxiée près de son enfumoir allumé…
Audrey va retrouver le troublant lieutenant Steinberger qui lui fera découvrir les charmes de l’Alsace et de la langue alsacienne…

Mon commentaire :

Dès les premières pages, je suis entré dans l’intrigue, qui mêle habilement suspense policier et enjeux écologiques. Audrey Astier, l’héroïne apicultrice, est un personnage attachant, et son duo avec le lieutenant Lebel apporte une dynamique rafraîchissante, entre humour et complicité.

Ce qui m’a particulièrement marqué, c’est la façon dont Valérie Valeix aborde des thèmes sérieux comme la pollution, la protection des abeilles et les dérives de l’agrochimie, sans jamais tomber dans la lourdeur. Le roman est rythmée, les rebondissements sont bien menés, et les personnages secondaires, souvent hauts en couleur, ajoutent une touche de réalisme et de diversité à l’histoire.

J’ai aussi aimé découvrir les richesses de l’univers apicole à travers les yeux d’Audrey, et la manière dont l’auteure intègre des faits historiques et locaux pour enrichir son récit.

En résumé, "La fumée du diable" est un roman qui allie divertissement et réflexion, parfait pour ceux qui aiment les polars atypiques et les histoires engagées. Une belle découverte, et une série que je vais continuer à suivre avec plaisir !