Dust
Quelque part en Afrique, la mort rôde…
2010. Dans un terrain vague de Nairobi, un gamin à vélo s’amuse à rouler dans une grande flaque sur le sable ocre. Du sang humain, répandu en forme de croix. Sans le savoir, le garçon vient de détruire une scène de crime, la première d’une longue série.
2012, à Nairobi. Une femme albinos est décapitée à la machette en pleine rue. Le tueur a emporté la tête, un bras aussi. Elle a été massacrée, comme beaucoup de ses semblables, parce que ses organes et son corps valent une vraie fortune sur le marché des talismans.
Quelque part en Afrique, la mort rôde...
2010. Dans un terrain vague de Nairobi, un gamin à vélo s'amuse à rouler dans une grande flaque sur le sable ocre. Du sang humain, répandu en forme de croix. Sans le savoir, le garçon vient de détruire une scène de crime, la première d'une longue série.
2012, à Nairobi. Une femme albinos est décapitée à la machette en pleine rue. Le tueur a emporté la tête, un bras aussi. Elle a été massacrée, comme beaucoup de ses semblables, parce que ses organes et son corps valent une vraie fortune sur le marché des talismans.
Appelée en renfort par le chef de la police kényane, Hanah Baxter, profileuse de renom, va s'emparer des deux enquêtes.
Hanah connaît bien le Kenya, ce pays où l'envers du décor est violent, brûlant, déchiré entre ultra modernité et superstitions.
Mais elle ne s'attend pas à ce qu'elle va découvrir ici. Les croix de sang et les massacres d'albinos vont l'emmener très loin dans les profondeurs du mal.
Mon commentaire :
Sonja connaît visiblement très bien le Kenya, car la description de Nairobi est d’un réalisme frappant, notamment dans la mise en lumière des immenses inégalités sociales. Le récit prend presque une dimension sociologique, entre corruption généralisée et capitalisme où l’humain semble réduit à néant. Il a aussi une portée ethnographique, en explorant à la fois la place de la religion et les croyances liées à la sorcellerie.
Malheureusement, le trafic d’organes visant les albinos ne relève pas de la fiction pure : il s’inspire de faits réels, ce qui rend la lecture encore plus dérangeante.
Deux personnages m’ont particulièrement marqué : Hana Baxter, la profileuse à la personnalité complexe, et Mendoza, qui dissimule sa souffrance derrière son comportement odieux.
Dans l’ensemble, j’ai beaucoup apprécié ce livre, même si j’ai été un peu déconcerté par la fin, qui bascule presque dans une ambiance à la James Bond.
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