Je m’appelle Marcel. J'ai 47 ans. Je suis contrôleur de bus. Je mène une vie saine et bien rangée. J'aime l’ordre, la rigueur et la discrétion et, à bien des égards, je suis votre voisin idéal. C'est que, contrairement à bon nombre de mes contemporains, j'ai reçu une excellente éducation. Et ce n'est pas ce que la police ou les journaux racontent sur moi qui me fera changer d'avis !

Toulouse. Depuis plusieurs mois, le lieutenant Girard traque « le Tueur du vendredi », un pervers méthodique qui viole et tue des prostituées le long du canal. Le meurtrier, c'est Marcel, un insoupçonnable contrôleur de bus à la vie sans histoire. Maniaque et obsessionnel, il suit jour après jour, et à la minute près, une routine bien huilée. Ses ennemies ? Les femmes, les indécentes, les décadentes, les provocantes… Et depuis peu sa jeune voisine, qui pourrait bien faire basculer une routine jusqu’alors inébranlable…

Mon commentaire :

Ce polar m’a captivé par sa construction audacieuse, où plusieurs personnages, chacun avec leurs secrets et leurs failles, se retrouvent inexorablement liés à l’histoire glaçante d’un tueur en série.

Mais ce qui m’a vraiment scotché, c’est le rythme effréné de ce roman, surtout dans la dernière partie. Les chapitres courts, presque haletants, donnent l’impression d’une course contre la montre. On tourne les pages avec frénésie, avide de comprendre qui ment, qui manipule. Céline  Denjean joue avec nos nerfs et nos attentes, et c’est diaboliquement efficace.

Un polar qui vous tient en haleine jusqu’à la dernière ligne, et qui prouve qu’une bonne histoire de tueur en série peut aussi être une réflexion sur la nature humaine. À lire d’urgence… si vous osez !