Erwan et Tony, deux amis passionnés de sports extrêmes, testent une nouvelle application de géocaching qui les amène à explorer une grotte inconnue. Là, une découverte tragique va marquer le point de départ d'une nouvelle partie de jeu terrifiante.
De son côté, la lieutenante Romane Delmiez, dont la carrière stagne, est affectée à une nouvelle enquête pour homicide. Si la jeune femme s'empresse d'accepter la mission, y voyant une opportunité de s'échapper de la routine quotidienne, elle était loin d'imaginer les sombres révélations de cette affaire qui l'amèneront à douter de tous... y compris d'elle-même.
Un jeu dangereux, des secrets bien enfouis : un thriller captivant où le passé risque bien de resurgir des profondeurs de la Terre...

Mon commentaire

Ce que j’ai vraiment aimé dans Terra Mater, c’est d’abord l’atmosphère. Nicolas Nutten a un vrai talent pour nous plonger dans les grottes, l’humidité, l’obscurité… on ressent presque la claustrophobie et la peur avec les personnages. C’est oppressant, mais d’une manière qui rend le livre impossible à lâcher.

Ensuite, il y a le suspense. Chaque chapitre se termine sur un petit choc ou une révélation, et forcément on veut enchaîner. J’ai adoré me laisser surprendre par les retournements, et honnêtement, je n’ai pas vu venir certains passages de la fin.

Mais ce qui m’a le plus marqué, ce sont les personnages. Romane Delmiez, la flic qui mène l’enquête, est très attachante : elle est forte mais humaine, pleine de failles, et on sent tout le poids de son histoire personnelle. Ça donne beaucoup de profondeur à l’intrigue.

Enfin, j’ai trouvé que le livre était intelligent dans sa construction : il y a des allers-retours entre passé et présent, différents points de vue, et tout ça finit par s’imbriquer. Ça demande un peu de concentration, mais c’est précisément ce qui rend le récit aussi captivant.

Bref, Terra Mater, c’est un thriller qui a tout : une ambiance unique, des personnages crédibles, et un vrai jeu sur les nerfs du lecteur.