Les damnés de la Rance (7)
Pierre Lefeuvre, psychothérapeute établi à la Vicomté-sur-Rance, jouit d’une discrète mais flatteuse réputation auprès de ses patientes dont il soulage considérablement le mal-être.
À la recherche d’une employée de maison, il embauche Manon Cariou, une jeune femme désœuvrée. Cette dernière va bientôt le regretter car la grande et mystérieuse demeure de Lefeuvre est le théâtre de phénomènes inquiétants.
Marc Renard, détective privé rennais, va être amené à enquêter sur les bords de la Rance, de Dinan à Saint-Malo et Dinard. Sa route croisera celle de Manon dans un scénario qui ne tardera pas à tourner au drame…
Dans cet implacable thriller, à l’ambiance digne de Psychose, un diabolique engrenage va précipiter les protagonistes vers un dénouement à couper le souffle
Mon commentaire :
Dès les premières pages, je suis happé par l’atmosphère bretonne que Jean-Marc Perret décrit avec une justesse presque cinématographique. On ressent le vent, la pierre humide, la lenteur inquiétante de la Rance — tout contribue à installer une tension subtile. Le roman mêle habilement mystère, psychologie et émotion, sans jamais tomber dans l’excès. Les personnages, surtout Manon et Pierre Lefeuvre, sont crédibles et bien construits : on doute d’eux, on s’y attache, puis on s’en méfie. J’ai particulièrement apprécié la montée du suspense, progressive mais implacable, qui m’a tenu en haleine jusqu’à la fin. Le style est fluide, agréable à lire, et l’auteur sait créer une ambiance à la fois familière et dérangeante. Par contre un psychothérapeute ne prescrit pas.







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