Encore inquiète quant au sort d’Élodie, son amie de toujours, la commandant Léanne Vallauri se trouve plongée dans une enquête internationale aux multiples ramifications. Après une aventure africaine hors norme, elle rentre en France pour interpeller les commanditaires. La cheffe de la P.J. de Brest va alors découvrir l’existence d’un trafic aussi juteux que la drogue, celui des civelles, les alevins des anguilles, appelées « l’or blanc ».
Une investigation bien éloignée de ses bases puisqu’elle va la conduire de Nantes à Saint-Nazaire sur les bords de Loire, et dans les mystérieux marais de Brière, un monde de taiseux aux règles et aux coutumes à part.
Une fois de plus, Léanne va déranger, mais les voyous sont décidés à ne pas se laisser faire et cette affaire pourrait bien être la dernière de la turbulente enquêtrice… Qui d’autre qu’une célèbre consoeur quimpéroise pourrait la sortir de là ?

Mon commentaire :

Comme d'habitude, dès les premières pages, je suis happé par l’univers de Léanne, Élodie et Vanessa, ces trois Brestoises qui ne cessent de m’étonner.

Ce qui m’a particulièrement marqué, c’est le thème du trafic de civelles, ces alevins d’anguilles si précieux. Pouchairet nous plonge dans un monde méconnu, entre marais mystérieux et réseaux criminels, avec une précision qui ne laisse aucun doute sur son expérience de terrain. Les paysages de Brière et les tensions entre les personnages locaux ajoutent une dimension presque cinématographique à l’histoire.

Les rebondissements s’enchaînent sans temps mort, et j’ai adoré retrouver la détermination de Léanne, toujours aussi turbulente et attachante. La fin ouverte m’a un peu frustré, mais c’est aussi ce qui rend ce livre si captivant : on a hâte de savoir ce qui va arriver ensuite !