Printemps 2017. Ghjulia Boccanera découvre à Nice le cadavre d'un jeune Érythréen. Si l'enquête de police est confiée à son ex, le commandant Santucci, Diou décide de remonter elle-même la piste pour découvrir l'identité du mort. Une piste qui la mène du côté du village-frontière de Breil sur Roya, sur la route des réfugiés qui fuient la terreur de leurs pays d'origine et tentent de passer en France pour atteindre l'Allemagne ou l'Angleterre, nouvelles terres promises.
Automne 1943. Un jeune garçon emprunte régulièrement le sentier qui traverse la frontière franco-italienne pour faire passer en Italie des Juifs traqués par l'occupant nazi.
Près de trois-quarts de siècle séparent ces deux histoires qui se font écho lorsqu'il s'agit de franchir une frontière pour sauver sa vie.

Mon commentaire :

Dans ce deuxième opus, Diou reste fidèle à ses habitudes en croisant une galerie de personnages variés : des migrants, des personnes solidaires, mais aussi des membres de l’extrême droite. Deux récits s’entrecroisent : une enquête contemporaine et un récit historique ancré dans la Seconde Guerre mondiale. Ils montrent que les drames liés à l’immigration, les passages de frontières, la peur et la détresse ne datent pas d’hier. Les personnages gagnent en profondeur, ils sont plus fouillés et incarnés. J’ai adoré ce roman, à la fois émouvant et d’une grande justesse, notamment par sa portée sociale et politique.

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