Dans quelques jours, cela fera dix ans qu’Émilien Milkovitch a été condamné pour meurtre. Après lui avoir rendu visite, Victor Caranne, psychologue carcéral à la prison de l’île de Ré, se met sérieusement à douter de sa culpa­bilité. Mais il va lui falloir faire vite : le détenu affirme qu’il se suicidera dans une semaine, jour anniversaire de son incarcération. Victor, aidé d’Anaïs, une jeune flic de la PJ, vont relever le défi de ce contre-la-montre à haut risque.

Mon commentaire :

J’ai commencé cette trilogie par son dernier épisode, une expérience à la fois captivante et un peu frustrante. Dès les premières pages, j’ai été happé par l’univers du roman, où chaque personnage porte en lui des blessures profondes, des félures qui façonnent leurs destins. L’auteure a le talent de résumer avec justesse les enjeux de chacun, sans jamais tomber dans la facilité. Le rythme est haletant, le suspense omniprésent, et les rebondissements s’enchaînent jusqu’à une chute finale à couper le souffle.

Les chapitres, de plus en plus courts, renforcent cette tension narrative et rendent la lecture presque addictive. Ce qui m’a particulièrement marqué, c’est la manière dont l’auteure dépeint la souffrance de ses personnages : une douleur palpable, mais aussi une résilience qui force l’admiration. Chacun tente de se reconstruire, malgré les obstacles, avec une humanité qui touche profondément.

Un livre que j’ai dévoré et qui m’a laissé une forte impression. Une trilogie à découvrir absolument, même si, comme moi, on commence par la fin !