Toute la violence des hommes
Une jeune femme est retrouvée dans son appartement bruxellois, tuée de plusieurs coups de couteau. Tout accuse Nikola Stankovic, artiste marginal, dernière personne que la victime a appelée avant sa mort. Il apparaît sur les caméras de surveillance juste après le meurtre, la police retrouve ses vêtements maculés de sang et découvre des croquis de la scène de crime dans son atelier.
Sous ses airs d’enfant perdu, Niko est un graffeur de génie que la presse a surnommé le Funambule après l’apparition d’une série de fresques anonymes ultra-violentes dans les rues de la capitale. Muré dans le silence, sous surveillance psychiatrique, le jeune homme nie tout en bloc. Pour seule ligne de défense, il ne répète qu’une phrase : « c’est pas moi ».
Une jeune femme est retrouvée dans son appartement bruxellois, tuée de plusieurs coups de couteau. Tout accuse Nikola Stankovic, artiste marginal, dernière personne que la victime a appelée avant sa mort. Il apparaît sur les caméras de surveillance juste après le meurtre, la police retrouve ses vêtements maculés de sang et découvre des croquis de la scène de crime dans son atelier.
Sous ses airs d’enfant perdu, Niko est un graffeur de génie que la presse a surnommé le Funambule après l’apparition d’une série de fresques anonymes ultra-violentes dans les rues de la capitale. Muré dans le silence, sous surveillance psychiatrique, le jeune homme nie tout en bloc. Pour seule ligne de défense, il ne répète qu’une phrase : « c’est pas moi ».
Avis :
À la fin du livre, l’auteur révèle qu’il s’est inspiré de véritables fresques murales à Bruxelles pour écrire son roman. Je parle bien de roman, même si c’est un polar, car il dépasse largement les codes du genre : il possède une profondeur psychologique et humaine exceptionnelle. L’intrigue repose sur la collaboration entre un avocat et une psychiatre, tous deux animés par une réelle empathie pour un homme accusé de crimes qu’ils cherchent à comprendre plutôt qu’à juger.
Le récit est remarquablement documenté, aussi bien sur le plan psychologique que sur le contexte historique de la guerre entre Serbes et Croates. Cette histoire m’a profondément touché·e, et je compte bien lire au moins un autre livre de cet auteur, que je découvre avec ce roman.
Avis
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