Pas pleurer

★★★★★ (5/5)

Deux voix entrelacées. Celle, révoltée, de Georges Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les nationalistes avec la bénédiction de l’Église catholique contre les « mauvais pauvres ».
Celle, roborative, de Montse, mère de la narratrice et « mauvaise pauvre », qui, soixante-dix ans après les événements, a tout gommé de sa mémoire, hormis les jours radieux de l’insurrection libertaire par laquelle s’ouvrit la guerre de 36 dans certaines régions d’Espagne.
Deux paroles, deux visions qui résonnent étrangement avec notre présent, comme enchantées par l’art romanesque de Lydie Salvayre, entre violence et légèreté, entre brutalité et finesse, portées par une prose tantôt impeccable, tantôt joyeusement malmenée.

 

Deux voix entrelacées. Celle, révoltée, de Georges Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les nationalistes avec la bénédiction de l’Église catholique contre les "mauvais pauvres".
Celle, roborative, de Montse, mère de la narratrice et "mauvaise pauvre", qui, soixante-dix ans après les événements, a tout gommé de sa mémoire, hormis les jours radieux de l'insurrection libertaire par laquelle s'ouvrit la guerre de 36 dans certaines régions d'Espagne.
Deux paroles, deux visions qui résonnent étrangement avec notre présent, comme enchantées par l'art romanesque de Lydie Salvayre, entre violence et légèreté, entre brutalité et finesse, portées par une prose tantôt impeccable, tantôt joyeusement malmenée.

Avis :

J'adore ce livre mais je ne peux pas être objectif car je m'identifie totalement à l'auteure. Je suis ému par ce roman car je suis un fils de républicain espagnol, mon père a été déporté à Mauthausen. Ce livre me rappelle mon père qui parlait ce langage mélange des deux langues surtout quand il était pris par l'émotion. Merci "Lydie Salvayre" de faire revivre ces hommes et ces femmes victimes de la Retirada.

 

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