Les loups de Babylone
Sophie Cauchy, après des années dans la gendarmerie en région parisienne, s’installe à Millau pour débuter une nouvelle vie, loin de la relation de couple toxique qu’elle a fui. Estéban Perrault est un adolescent qui grandit dans une communauté écologiste radicale des Causses du Tarn. Marginal, harcelé par les autres collégiens, il se lie d’amitié avec Cassandra qui vient d’être placée en famille d’accueil dans la région.
Sophie Cauchy, après des années dans la gendarmerie en région parisienne, s’installe à Millau pour débuter une nouvelle vie, loin de la relation de couple toxique qu’elle a fui. Estéban Perrault est un adolescent qui grandit dans une communauté écologiste radicale des Causses du Tarn. Marginal, harcelé par les autres collégiens, il se lie d’amitié avec Cassandra qui vient d’être placée en famille d’accueil dans la région. Leurs chemins vont se croiser quand deux parents inquiets signalent la disparition de leur fille de 22 ans. Car le dernier lieu où la jeune femme aurait été aperçue serait précisément celui où vivent Estéban et Cassandra.Anne Percin entremêle avec finesse les destinées de ces personnages blessés qui pourtant jamais ne courbent l’échine et font de leurs convictions une force contre la violence du monde. Saisissant, addictif, Les Loups de Babylone nous offre une enquête dans des paysages sublimes sur lesquels plane l’ombre mystérieuse des hommes dangereux.
Mon Avis
C’est le premier roman que je lis de cette auteure, et j’ai été profondément touchée par la noirceur et le réalisme de son écriture.
Ce qui m’a le plus marquée, c’est la finesse de son regard, à la fois sociologique et psychologique, sur ces personnages cabossés par la vie, tous à la dérive à leur manière.
Sophie, gendarme en fuite, tente d’échapper à un compagnon violent et à une relation qui l’a détruite à petit feu. Esteban, collégien différent parce qu’il grandit dans une communauté, subit le harcèlement d’Enzo. Maud, jeune punk en révolte contre le monde, erre à la recherche de son chien. Cassandra, placée en famille d’accueil, ne rêve que d’une chose : fuir.
Même le paysage, pourtant splendide, semble peser sur eux. Il est à la fois décor et miroir de leur détresse, renforçant ce sentiment d’oppression qui ne nous quitte pas en refermant le livre.
J’ai adoré ce livre, parce qu’il est poignant,
Avis
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