En 1888, Paul Gauguin rejoint Van Gogh à Arles, dans la maison qu’il a louée, pour y fonder l’Atelier du Midi. Mais leur amitié est de courte durée. Un soir de décembre, pris d’une crise de folie, Van Gogh se coupe l’oreille et Gauguin fuit la ville.
Près de deux siècles plus tard, un homme d’affaires est retrouvé assassiné chez lui… l’oreille tranchée.
Dans son coffre-fort, la police met la main sur la photo d’un tableau représentant des Arlésiennes en promenade. La toile est expertisée et se révèle alors être une œuvre peinte par Van Gogh et Gauguin lors de leur cohabitation. Le commandant Frédéric Vicaux et son adjointe Laetitia Roux, de la brigade criminelle de Paris, sont chargés de l’enquête. Le tableau, introuvable, cacherait-il les clés de cette mystérieuse affaire ?
Avec Le Secret de Van Gogh, Éric Mercier signe un nouveau polar talentueux à l’intrigue efficace et au dénouement inattendu, où les interrogatoires des différents suspects succèdent à ceux des commissaires-priseurs, des conservateurs de musées et des spécialistes de Van Gogh.

Avis :

A qui cela vous fait penser : un homme est découvert assassiné avec une oreille coupée ?
On pourrait croire à un énième polar dont l'art sert de toile de fond.
Et ce n’est pas tout à fait faux… mais c’est bien plus que ça.

C’est un vrai polar, classique dans sa forme, mais redoutablement efficace. L’intrigue est finement construite, le rythme soutenu, et l’aspect historique sur l’art est à la fois passionnant et bien documenté.

J’ai adoré ! Et comme il s’agit d’une série, je compte bien lire les autres tomes pour voir s’ils me tiennent autant en haleine.