Le sang du calvaire (1)
Le suicide d’une pèlerine, la disparition d’un Britannique professeur de littérature française, la découverte d’un crucifié au calvaire de Réparation : plusieurs sombres faits divers secouent Tréguier, capitale historique du Trégor, alors que s’y déroule un colloque sur Ernest Renan.
Le suicide d’une pèlerine, la disparition d’un Britannique professeur de littérature française, la découverte d’un crucifié au calvaire de Réparation : plusieurs sombres faits divers secouent Tréguier, capitale historique du Trégor, alors que s’y déroule un colloque sur Ernest Renan.
De passage dans la cité épiscopale pour un « Tro Breizh » des motards, Muriel est rattrapée par son destin d’enquêtrice.
Pour aider Jenny, une jeune étudiante anglaise, la motarde est prête à tout, même à intégrer, l’espace d’un été, la gendarmerie de Tréguier. Elle y retrouve Éric Le Bec, son ancien collègue et meilleur ennemi.
Fidèle à son habitude, elle mène également ses propres recherches en parallèle. Ces affaires sordides ont-elles un rapport entre elles ?
Et si, au-delà de ces énigmes, elle perçait le mystère du « Broyeur de lin » ?
Ce roman émaillé d’anecdotes authentiques vous tiendra en haleine jusqu’à un dénouement plein de surprises. Nul doute que cette virée dans la ville d’Ernest Renan ravira tous les amateurs de polar, d’Histoire et de Bretagne.
Mon commentaire :
Dans Le Sang du calvaire, nous sommes entraînés au cœur de Tréguier, petite cité de caractère bretonne. Le roman s’ouvre sur des événements troublants – une pèlerine retrouvée morte, un professeur disparu, un crucifié – qui tissent peu à peu une intrigue dense et haletante.
L’auteure maîtrise l’art du suspense grâce à des chapitres courts et rythmés, qui donnent au récit un souffle presque cinématographique. Le choix de situer l’action à la fin des années 1970 ajoute une atmosphère nostalgique, où traditions locales et questionnements contemporains s’entremêlent.
L’Héroïne de cette série Muriel Le Gall-Jacob, motarde au caractère bien trempé, incarne une héroïne atypique, tenace et attachante.
Au-delà de l’intrigue criminelle, Claire Connan restitue avec précision et chaleur l’âme d’une ville marquée par Ernest Renan et son héritage, faisant du décor un personnage à part entière.
C’est une série agréable à lire
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