Série : Les Furies

Le gibier (1)

★★★★✩ (4/5)

Trente ans après la chute de l’apartheid, les Furies, déesses du châtiment, viennent à Paris initier leur danse macabre. Qui sont-elles venues venger ?
La journée du commissaire Paul Starski commence assez mal : son épouse demande le divorce, son chien adoré est mourant et une prise d’otages l’attend dans un appartement parisien.

Trente ans après la chute de l’apartheid, les Furies, déesses du châtiment, viennent à Paris initier leur danse macabre. Qui sont-elles venues venger ?
La journée du commissaire Paul Starski commence assez mal : son épouse demande le divorce, son chien adoré est mourant et une prise d’otages l’attend dans un appartement parisien.
L’âme morose, il se rend sur place avec sa coéquipière, la glaciale et pragmatique Yvonne Chen, et découvre les corps d’un flic à la dérive et d’un homme d’affaires sud-africain. Tous les indices accusent Chloé de Talense, une brillante biologiste. Starski n’ose y croire : Chloé était son grand amour de jeunesse.
Afin de prouver son innocence, le commissaire prend l’enquête à bras le corps – et certainement trop à cœur –, tandis que les meurtres se multiplient. Car l’étau se resserre autour de la biologiste qui semble être le gibier d’une chasse à courre sanglante lancée à travers la capitale.
Starski prend peu à peu conscience que rien n’arrêtera les tueurs. Pire, qu’à fureter au-delà des évidences, il vient peut-être lui-même d’entrer dans la Danse des Furies...

Avis :

« le Gibier », c’est un polar noir haletant, mené tambour battant. On y suit le commissaire Paul Starski (avec un i, oui, c’est important), un flic cabossé par la vie, hanté par ses blessures personnelles. À ses côtés, Yvonne Chen, sa coéquipière, une enquêtrice froide, implacable, mais terriblement efficace. Ensemble, ils se retrouvent embarqués dans une affaire aussi complexe qu’opaque.

Les furies traquent leur proie non pas dans une chasse à courre, mais au rythme d’une danse. L’ambiance est lourde, oppressante, et pourtant impossible à lâcher. L’enquête est rythmée, parsemée de fausses pistes, de petits détails qui, mine de rien, prennent toute leur importance au fil des pages.

Les personnages sont bien campés, profondément humains, et on s’y attache vite. L’intrigue est solide, parfaitement construite, et Nicolas Lebel signe ici le premier tome d’une série qui s’annonce prometteuse. Une lecture à ne pas manquer pour les amateurs de noir qui aiment être bousculés.

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