Le couteau (12)

★★★★✩ (4/5)

La femme de sa vie l’a quitté et Harry a recommencé à boire. Il a certes réintégré la police criminelle d’Oslo, mais est cantonné aux cold-cases alors qu’il rêve de pouvoir remettre sous les verrous Svein Finne, ce violeur et tueur en série qu’il avait arrêté il a y une dizaine d’années et qui vient d’être libéré. Outrepassant les ordres de sa supérieure hiérarchique, Harry traque ce criminel qui l’obsède.Mais un matin, après une soirée bien trop arrosée, Harry se réveille sans le moindre souvenir de la veille, les mains couvertes de sang. Le sang d’un d’autre. C’est le début d’une interminable descente aux enfers : il reste toujours quelque chose à perdre, même quand on croit avoir tout perdu.

mon comentaire :

Avec Le Couteau, Jo Nesbø pousse Harry Hole dans ses retranchements les plus sombres. Le roman débute sur un choc : Rakel, l’amour de sa vie, est assassinée, et Harry lui-même pourrait bien être coupable. Cette ambiguïté installe d’emblée une tension étouffante qui ne lâche pas le lecteur.

J’ai trouvé la force du livre dans son intensité psychologique : plus qu’une enquête, c’est une plongée dans la douleur, la culpabilité et la spirale autodestructrice de son héros. Oslo, décrite avec froideur et précision, devient le miroir de ce chaos intérieur.

Impossible de décrocher, même s’il y a des longueurs : l’auteur manipule notre attention avec brio et réserve une fin à la fois surprenante et bouleversante.

La femme de sa vie l’a quitté et Harry a recommencé à boire. Il a certes réintégré la police criminelle d’Oslo, mais est cantonné aux cold-cases alors qu’il rêve de pouvoir remettre sous les verrous Svein Finne, ce violeur et tueur en série qu’il avait arrêté il a y une dizaine d’années et qui vient d’être libéré. Outrepassant les ordres de sa supérieure hiérarchique, Harry traque ce criminel qui l’obsède.Mais un matin, après une soirée bien trop arrosée, Harry se réveille sans le moindre souvenir de la veille, les mains couvertes de sang. Le sang d’un d’autre. C’est le début d’une interminable descente aux enfers : il reste toujours quelque chose à perdre, même quand on croit avoir tout perdu.

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