J’étais le collabo Sadorski (6)
L'épuration comme vous ne l'avez jamais lue.
Septembre 1944 : partisans de De Gaulle et de Staline rivalisent pour le pouvoir dans Paris fraîchement libéré. C’est à qui rétablira l’ordre le premier, ou plutôt son ordre. Démasqué et menacé d’être fusillé, l’inspecteur Léon Sadorski n’en mène pas large. Le sort en a pourtant décidé autrement. En échange de l’indulgence des cours de justice, l’ex-collaborateur se voit confier par les chefs de l’insurrection une mission semée de pièges : identifier les « taupes » laissées par la police de Vichy au sein du Parti communiste.
Rien ne se passant comme prévu, Sadorski se retrouve séquestré dans un des pires centres de détention et de torture gérés par les FTP. Mais il entend bien échapper à ses geôliers afin de rechercher sa femme, Yvette, disparue dans les purges des premières heures de la Libération. Pour cela, Sadorski aura besoin d’argent, de beaucoup d’argent…
Mon commentaire
Voilà sans doute le dernier épisode du parcours de notre salaud préféré, avec celui de l’épuration à Paris qui a suivi la fin de la guerre. Je dis sans doute, car la conclusion reste ouverte.
Comme toujours, si vous n’êtes pas passionné d’histoire — et en particulier de cette période trouble de l’épuration, avec ses luttes d’influence entre gaullistes et différentes mouvances communistes — mieux vaut passer votre chemin.
Pour ma part, malgré quelques longueurs, j’ai trouvé ça captivant. À la fois pour la dimension politique, mais aussi pour cette barbarie qui, à peine la guerre finie, a pris le relais de celle des nazis.








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