Cinabre, c’est la couleur de l’hôtel le plus chic de Toulouse, étau de velours fréquenté par une clientèle fortunée. Un rouge minéral qui rappelle la couleur du sang.
L’hôtel Ferdinand fut le théâtre d’un quadruple homicide dans les années 1980. Son directeur, Eugène Ferdinand, y massacra sa famille avant d’être abattu par la police. Toute sa famille sauf Richard, petit dernier miraculé. C’est lui même qui décidera trente ans plus tard de rouvrir l’établissement… Mais on n’efface pas à coups de travaux monumentaux une réputation sulfureuse.
Les Rois de Pique sont six anciens camarades de promo qui ont fui l’hôpital pour se lancer en indépendants. Lorsque l’un d’eux disparaît après avoir soigné une cliente de l’hôtel Ferdinand, personne ne semble s’en émouvoir. Seul Elliot Akerman, infirmier sensible et sans concession, va partir à sa recherche.
Pendant ce temps, Toulouse vit sous la terreur d’un tueur qui attaque ses victimes au sabre. Est-il isolé ? Et qui doit se sentir menacé ? Pour le capitaine Aubert et son équipe, c’est le début d’un combat sans fin contre une hydre voilée par des nappes de sang.
Avis :
C’est un polar captivant, rythmé par des chapitres courts qui s’enchaînent à toute vitesse, maintenant une tension constante. Ce qui le rend vraiment original, c’est que le personnage central n’est pas un flic ou un détective, mais… un hôtel ! Un lieu sinistre, presque vivant, qui dégage une ambiance oppressante digne du film Shining. Et le tout se passe à Toulouse, ce qui ajoute une touche encore plus déroutante.
L’autre personnage principal, c’est un infirmier timide et introverti, un héros peu conventionnel mais terriblement attachant.......... Pas de temps mort dans cette histoire : l’hémoglobine coule à flot, et l’écriture, très visuelle, donne vraiment l’impression de regarder un film. Les personnages sont bien construits, crédibles et touchants.
C’est le premier roman que je lis de Nicolas Druart… et clairement pas le dernier !
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