Mimmo et Cristofaro sont amis à la vie à la mort, camarades de classe et complices d’école buissonnière. Cristofaro qui, chaque soir, pleure la bière de son père. Mimmo qui aime Celeste, captive du balcon quand Carmela, sa mère, s’agenouille sur le lit pour prier la Vierge tandis que les hommes du quartier se plient au-dessus d’elle. Tous rêvent d’avoir pour père Totò le pickpocket, coureur insaisissable et héros du Borgo Vecchio, qui, s’il détrousse sans vergogne les dames du centre-ville, garde son pistolet dans sa chaussette pour résister plus aisément à la tentation de s’en servir. Un pistolet que Mimmo voudrait bien utiliser contre le père de Cristofaro, pour sauver son ami d’une mort certaine.

L’intrigue est semblable à celle d’un livret d’opéra : violence et beauté, bien et mal se mêlent pour nous tenir en haleine jusqu’au grand final.

Mon commentaire :

Ce petit roman poétique ou plutôt fable poétique m'a beaucoup touché. C'est un texte que l'on lit, vit avec tous ses sens. J'ai marché dans ce quartier, j'ai senti le pain, j'ai couru avec Totó, j'ai ressenti les coups reçus par Cristofaro donné par son père. Je ne connaissais pas cet auteur mis en avant par ma libraire. Quelle découverte !

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Soyez le premier à laisser votre avis sur “Borgo Vecchio”

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez aussi aimer...