Fils d’assassin, fils de saint ?
"de ma petite enfance, je retiens une sensation de douceur et un beau visage accueillant, celui d'une nourrice à qui je fus brutalement arraché pour être confié à un orphelinat. J'ai mis toute ma vie à retrouver cette nourrice et découvrir la vérité de mes origines. l'histoire ne fait que commencer, et elle est surprenante : j'apprends à l'âge de quarante ans que je suis le fils de Jacques Fesch.
En 1954, mon père, fils de bonne famille rêvant de s'offrir un voilier pour effectuer le tour du monde, commet un braquage et dans sa cavale, tue un policier. Après un procès retentissant, bâclé, une feuille de délibération "tronquée", Jacques Fesch est condamné à mort. Mais si je suis fils d'assassin, je suis aussi un fils de saint : en prison dans l'attente de son exécution, la conversion au catholicisme de mon père a ému toute l'administration pénitentiaire, une partie de la société et du pouvoir publique. Considéré comme un exemple de rédemption par la foi, Jacques Fesch est désormais en instance de béatification.
J'ai entrepris la démarche peu banale de recouvrer le nom de ce père meurtrier ce qui, fait rarissisme m'a été accordé.
Mon commentaire
Ce livre autobiographique et véridique décrit le parcours d'un enfant abandonné qui recherche ses origines. Il apprend qu'il est le fils de Jacques Fesch, guillotiné pour avoir tué un policier au cours d'un braquage. Mais si il est le fils d'un assassin, il est aussi celui d'un saint car la conversion de son père au catholicisme a tellement ému, par ses écrits et son attitude face à la mort, qu'il est désormais en instance de béatification. Ce livre est aussi le combat de cet homme pour pouvoir porter le nom de son père ce qui relève d'un exploit juridique. Ce livre est empli de rebondissements, de secrets familiaux. J'ai été particulièrement touché par cet homme et son combat. J'en conseille vivement la lecture car face à tous les abandons qu'à connu Gérard Fesch le lire est une forme de reconnaissance envers lui.








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