Que tombe la nuit (3)

Renato Donatelli, brigadier au SRPJ de Toulouse, n'a pas l'habitude du désoeuvrement et surtout il n'aime pas être sur la touche. La section des courses et jeux où il est affecté a été vidée de tous ses coéquipiers. Le Kanak en serait réduit à expédier les affaires courantes s'il ne s'était mis à souffler sur la Ville rose, en cet été caniculaire, un vent mauvais : un dealer a été assassiné dans la cité du Mirail et tout semble désigner Six, son ancien supérieur et ami.
Au grand dam de sa hiérarchie et de l'IGPN, Renato aimerait se consacrer à sa contre-enquête : faire la preuve de l'innocence de Six. Jamais il ne laisserait un ami être inculpé à tort. Or voilà qu'il est rattrapé par son passé à la fois proche et lointain : avec Edulice, sa cousine tombée dans la drogue, c'est sa jeunesse en Nouvelle-Calédonie qui entre par effraction dans sa vie personnelle où vient de resurgir Avril, la femme qu'il aime. Les coups montés et règlements de compte s'accumulent. Il y a de l'électricité dans l'air, l'hôtel de police est en ébullition.
À un rythme effréné, le géant au grand coeur est entraîné bien malgré lui dans un tourbillon d'événements tragiques. Il souhaiterait que tombe le silence.

Mon commentaire :

J’ai été profondément touché par "Que tombe le silence". Ce roman m’a captivé dès les premières pages, grâce à une immersion totale dans l’univers des policiers toulousains, un monde que Christophe Guillaumot connaît visiblement sur le bout des doigts. En tant que commandant de police lui-même, l’auteur donne une crédibilité rare à son récit, et ça se ressent à chaque dialogue, chaque scène, chaque silence.

Ce qui m’a le plus marqué, c’est la profondeur des personnages, notamment le Kanak, ce géant au grand cœur, tiraillé entre ses origines, ses coutumes et les défis de son métier.  J’ai aussi été frappé par la façon dont Guillaumot aborde des thèmes difficiles comme le mal-être des policiers, l’addiction ou les règlements de comptes, sans jamais tomber dans le cliché ou le misérabilisme.

L’intrigue, riche et bien menée, m’a tenu en haleine jusqu’à la dernière page. J’ai particulièrement apprécié la manière dont l’auteur mêle suspens et émotion. Et cette touche de nostalgie pour la Nouvelle-Calédonie, qui apporte une dimension presque poétique à un récit par ailleurs très ancré dans la réalité. Hélàsc à priori c'est le dernier volulme de la série alors en guise d'adieu je mets 5

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