L’anguille (13)

★★★✩✩ (3/5)

Après une longue absence durant laquelle Léanne Vallauri a affronté des problèmes judiciaires qui ont failli lui coûter sa carrière et sa liberté, la cheffe de la P.J. de Brest retrouve enfin son bureau. Mais la réforme de la police nationale a supprimé son service, et par là même l'indépendance dont il jouissait. Léanne doit maintenant composer avec Catherine Mulsen, une commissaire qui a fait sienne la formule "diviser pour régner".
C'est dans cette ambiance délétère que la commandant et son équipe vont enquêter dans le Morbihan sur la disparition de Paul Bannalec, héritier d'une grande fortune bretonne.
Manque de cohésion, divergences, querelles d'égo... Le chemin est pavé d'embûches pour délivrer l'otage tombé aux mains d'un ravisseur insaisissable au caractère aussi sadique que machiavélique.

Mon commentaire :

L’intrigue, centrée sur la disparition d’un héritier breton, démarre vite et tient un bon rythme. Le ravisseur, surnommé “l’anguille”, est retors, insaisissable, et certains passages m’ont vraiment tenu en haleine. Cela dit, j’ai parfois eu le sentiment que la multiplication des sous-intrigues (les querelles internes, la réforme policière, les frustrations personnelles) diluait un peu la tension principale. Par moments, j’aurais aimé que l’enquête prenne plus de place que les luttes de pouvoir.

Par contre j’ai trouvé que l’auteur restait très fidèle à ses codes : un réalisme presque documentaire sur le fonctionnement de la police, une Bretagne bien rendue, et un ton un peu désabusé sur les institutions.

En refermant le livre, j’ai eu le sentiment d’un polar solide et bien construit, sans être pour autant un coup de cœur. C’est une lecture agréable, efficace, et qui plaira sans doute davantage à ceux qui suivent déjà la série des Trois Brestoises.

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