Le flambeur de la Caspienne (3)
Habitué aux destinations calamiteuses, Aurel, le petit Consul, est pour une fois affecté dans un lieu enchanteur : Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan, est une ville pleine de charme au climat doux, au luxe élégant. Mais la tranquillité d'Aurel sera de courte durée... Le chef de poste de l'ambassade semble décidé à se débarrasser de lui. Quel secret peut bien cacher cet homme brutal et autoritaire ? Y aurait-il un lien avec la mort de son épouse, récemment victime d'un tragique et mystérieux accident, et dont le spectre plane au-dessus de l'ambassade ? Il n'en faut pas plus pour qu'Aurel se lance dans une enquête plus folle que jamais. Ce qui ne sont au départ que de fragiles intuitions prendront, entre mafias locales et grands contrats internationaux, l'ampleur d'une affaire d'État.
Mon commentaire :
Aurel Timescu, ce héros si peu héroïque, m’a conquis dès les premières pages. Erudit sans prétention, et surtout profondément attachant, il porte ce roman avec une énergie rare. On s’y attache comme à un ami un peu bordélique, mais dont les réflexions et les maladresses nous font sourire.
Entre suspense haletant, rebondissements qui vous clouent au livre, et une pointe d’humour qui désamorce habilement les tensions, on ne s’ennuie pas une seconde. Et ce qui relève le tout, c’est ce , qui donne une épaisseur rare au récit. Un mélange explosif d’aventure, de polar et de qui me fait tourner les pages sans pouvoir lâcher l’histoire.
Le roman ne se contente pas de divertir : il plonge le lecteur dans les méandres de la , avec une précision qui force l’admiration. On en ressort à la fois amusé, instruit, et avec l’impression d’avoir voyagé.








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