Les ombres de Montelupo
C’est l’automne à Parme. Le commissaire Soneri décide d’échapper à la grisaille de la ville en retournant dans son village natal des Apennins pour des vacances bien méritées. Il se réjouit à l’idée de cueillir des champignons sur les pentes boisées de Montelupo, une activité jadis partagée avec son père.
C'est l'automne à Parme. Le commissaire Soneri décide d'échapper à la grisaille de la ville en retournant dans son village natal des Apennins pour des vacances bien méritées. Il se réjouit à l'idée de cueillir des champignons sur les pentes boisées de Montelupo, une activité jadis partagée avec son père. Sur le village isolé règne la famille Rodolfi, producteurs de charcuterie depuis des générations. Le patriarche, Palmiro, mène sa barque d'une main sûre. Mais derrière la réussite, se profile un drame familial : le fils, Paride, a d'autres projets pour son avenir...
Brutalement, la famille est plongée au coeur d'un scandale financier qui touche toute la petite communauté : Palmiro aurait escroqué la plupart des habitants en leur faisant miroiter des placements financiers qui s'avèrent bidons. Peu après, un randonneur fait une découverte macabre dans les bois : le cadavre de Paride. Voilà qui signe la fin des vacances paisibles de Soneri, embarqué malgré lui dans une enquête où les relations complexes entre le père et le fils Rodolfi jouent un rôle prépondérant. Et en creusant, Soneri va se retrouver bien plus impliqué qu'il ne l'aurait souhaité, quand il découvre que son propre père et Palmiro étaient amis...
Mon avis
Je tombe par hasard sur Valerio Varesi dans un salon du livre. Je ne le connaissais pas, mais la discussion s’ouvre naturellement. Il me parle de sa série "Une enquête du commissaire Soneri" et me recommande ce roman pour commencer.
Ici, pas de courses-poursuites haletantes ni de scènes sanglantes. Si vous aimez les thrillers nerveux, passez votre chemin. Ce polar-là est d’une autre trempe. Intimiste, profondément humain, il suit un commissaire en quête de son passé plus encore que de la vérité d’un crime.
Tout se déroule dans une atmosphère feutrée, presque étouffante, un huis clos au cœur du village de son enfance. L’ambiance est imprégnée de souvenirs, et de non-dits. À un moment, son amie lui lance cette phrase bouleversante : « Enquêter, pour toi, c’est comme rentrer chez toi. »
J’ai été touché. Ce roman m’a profondément parlé. Je crois que je viens de mettre un pied dans une série que je vais lire avec délectation
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